
"Il est inévitable qu’il y ait une circulation locale du variant Omicron, nous n’avons pas pu le mettre en évidence à ce jour, mais tout peut évoluer dans les minutes ou les heures", prévient d’emblée la cheffe du service de Santé publique, Sylvie Laumond à l’occasion d’une conférence de presse organisée cet après-midi au gouvernement.
Si depuis le 24 décembre, tout voyageur arrivant en Nouvelle-Calédonie est tenu de réaliser un test antigénique sous 48 heures à son arrivée et de s’isoler durant 7 jours, il n’existe pas encore de moyen automatisé de contrôle. "Pour l’instant, nous avons mis en place des équipes qui regardent les résultats tous les jours et les comparent aux listes de passagers", explique la cheffe du bureau de la veille sanitaire, du contrôle aux frontières et des plans d’urgence de la DASS, Martine Noel. D’après ce suivi quotidien, 80 à 90 % des voyageurs respectent ces mesures. Difficile d’évaluer quel est la part d’enfants âgées de moins de 12 ans, non concernés par cette mesure, dans les 10 à 20 % qui n’effectuent pas leur test.
Pour l’heure, les 25 cas identifiés du variant Omicron ont été détectés uniquement chez des voyageurs et des personnes en contact avec des voyageurs. Mais cela tient peut-être au fait que le criblage des tests PCR effectués sur la population locale pour détecter le variant Omicron vient tout juste de commencer.
La DASS le répète sans relâche : le respect des gestes barrière et le recours à une troisième dose de vaccin restent plus que jamais les meilleurs moyens de ralentir la diffusion du virus sur le territoire.