L’émotion était vive, ce samedi matin, au pied de la halle des sports de Boulari. Plus de cinq ans après le décès soudain d’une des figures de la ville, il était temps pour les élus et la famille de rendre hommage à Jean-Claude Kilikili, dont le surnom Koloti résonne encore dans la tête des jeunes basketteurs.
Celui qui fut président du club de basket de la ville a officiellement donné son nom, samedi matin, à la structure municipale qui l’a vu débutée, derrière le stade Victorin Boewa. "C’est une nomination très symbolique, car c’est ici que Jean-Claude a marqué ses premiers paniers", a souligné son frère, Felix Kilikili.
Avant de dévoiler la plaque, proches et élus ont tour à tour pris la parole pour rappeler qui était Koloti à leurs yeux. Un "grand frère" pour Herald Tu, policier municipal avec qui il a travaillé pendant dix ans. Un fils, pour Éric Gay, ancien maire du Mont-Dore qui l’a entraîné à ses débuts.
Mais aussi un symbole, pour Eddie Lecourieux, actuel maire de la ville, qui veut porter haut l’image de l’ancien dirigeant de club. "Aujourd’hui, il faut en faire l’exemple d’un jeune qui a réussi. Ce sera à nous de dire aux jeunes qui étaient Jean-Claude Kilikili, et c’est par le sport que passera l’émancipation de notre jeunesse."