
Il a expliqué avoir agi sous l’effet de l’alcool et du cannabis.
Le procureur de la République vient de révéler de nouveaux éléments sur l’affaire d’agressions sexuelles commises sur deux jeunes filles lors d’une colonie de vacances, à Poé, la semaine dernière.
"Le 12 janvier, vers 4 heures du matin, la brigade de gendarmerie de Bourail était avisée par la directrice adjointe de l’association Daovi des confidences faites par deux enfants de douze ans sur des attouchements qui auraient été commis par un animateur du centre de vacances de Poé, accueillant 47 enfants", explique le magistrat.
D’après lui, il ressort de la procédure que "deux jeunes filles ont déclaré qu’au cours de leur sommeil, un animateur a procédé sur elles à des attouchements au niveau du sexe, à savoir une caresse sur la culotte, pour la première victime, et une caresse sous le vêtement de nuit pour la seconde".
Placé en garde à vue, le suspect a "reconnu les attouchements dénoncés. Il expliquait qu’il avait agi dans un contexte d’alcoolisation importante et sous l’effet de produits stupéfiants, de l’herbe de cannabis".
L’animateur de 24 ans, connu de la justice pour deux antécédents judiciaires de vol et de recel de vol en 2020, a "contesté toute attirance pour les enfants" et une expertise psychiatrique a été ordonnée par le parquet.
Déféré devant le parquet, le mis en cause a fait l’objet d’une convocation par procès-verbal pour un procès devant le tribunal correctionnel le 12 avril 2022.
En attendant, il a été placé sous contrôle judiciaire. Il lui est interdit "d’exercer toute activité impliquant un contact habituel avec des mineurs" et a l’obligation de suivre des soins.
Le prévenu encourt la peine de dix ans d’emprisonnement.