Les surveillants pénitenciers et leurs collègues se sont mobilisés dès 4 heures, jeudi 20 janvier.
Les manifestants dénoncent un sous-effectif "alarmant" et des conditions de travail difficiles au Camp-Est. Le SOENC de la fonction publique est à l’origine de ce débrayage.
Le syndicat majoritaire du camp pénitencier signale des journées à rallonge et des jours de repos qui sautent par manque de surveillants. "Une bonne partie du personnel est fatiguée", explique Steven Carnicelli, surveillant pénitentiaire et secrétaire général adjoint du SOENC au Camp-Est.
La direction du Camp-Est a mis en place des groupes de travail pour "améliorer la situation".