
Si depuis 2009, les frais bancaires (de tenue de compte, de virements, de retraits…) ont considérablement baissé, trois continuent de présenter des écarts exorbitants "alors que la loi de 2017 a expressément prévu, sur la base d’un amendement que j’avais déposé, que la convergence des tarifs entre la métropole et la Nouvelle-Calédonie devait être achevée en 2020", explique Philippe Gomès dans un communiqué.
Les tarifs en questions concernent l’abonnement à des services de banque à distance, pourtant gratuits dans 97 % des établissements hexagonaux, les frais de mise en place d’un mandat de prélèvement, qui coûtent 286 francs aux Calédoniens contre 15 francs aux Métropolitains, et les commissions d’intervention par opération, 10 % plus chères en Nouvelle-Calédonie. "J’ai donc interpellé le Gouvernement sur ce sujet la semaine dernière en dénonçant le caractère illégal des tarifs concernés", explique le député avant d’annoncer que la Ministre se serait engagée à répondre à la demande. "Un avenant à l’accord de modération signé récemment entre le Haut-Commissaire et les établissements bancaires pourrait être conclu afin de ramener ces tarifs à des niveaux équivalents à ceux pratiqués en métropole."