Les forces de sécurité ont tiré dimanche des grenades lacrymogènes à Khartoum pour tenter de disperser des milliers de manifestants conspuant le putsch mené par le chef de l'armée en octobre et réclamant justice et démocratie au Soudan, a constaté un journaliste de l'AFP.
Plus de trois mois après le coup d'Etat du général Abdel Fattah al-Burhane, la mobilisation ne faiblit pas malgré la répression qui a déjà fait 78 morts, pour beaucoup des manifestants tués par balles, selon des médecins pro-démocratie.