
Le Paris Saint-Germain, double tenant du titre, a chuté mardi aux tirs au but contre Nice (0-0, 6-5 aux t.a.b.), une élimination dès les 8es de finale de la Coupe de France qui inquiète pour la suite de sa saison. Le gardien Marcin Bulka, prêté cette saison par...le PSG, a arrêté les tentatives de Leandro Paredes et Xavi Simons pour qualifier des Niçois récompensés pour leur solidarité.
En face, Gianluigi Donnarumma, le héros de l'Italie dans cet exercice en demi-finale et en finale de l'Euro l'année dernière, n'a stoppé qu'un tir au but, celui d'Andy Delort. Il a été trompé par une "Panenka" du défenseur Dante, à la septième tentative niçoise, un geste plein d'audace qui a mis en lumière tout ce qui a manqué au PSG durant la rencontre : du panache.

Ces dernières années, la "Vieille dame" a toujours réconforté le PSG, finaliste sans discontinuer depuis 2015. Sa dernière élimination prématurée remontait à janvier 2014, en 16es contre Montpellier. Cette fois, la doyenne des compétitions a renvoyé au visage des Parisiens leurs faiblesses du moment: c'est une claque qu'ils viennent de recevoir, à deux semaines du 8e de finale aller de Ligue des champions contre le Real Madrid.
Certes, plusieurs cadres, attendus face aux Espagnols, ont manqué à l'appel contre les Aiglons, comme Marquinhos, Angel Di Maria et Achraf Hakimi, retenus en sélection, ou Neymar et Sergio Ramos, blessés. Kylian Mbappé a lui débuté la rencontre sur le banc, et n'est entré qu'à la 64e minute. Mais l'entraîneur Mauricio Pochettino aime répéter qu'il n'y a pas d'excuses pour ne pas être performant avec le maillot rouge et bleu. Avec Lionel Messi sur le terrain, son équipe aurait dû montrer beaucoup plus, d'autant qu'elle a bénéficié d'une semaine complète d'entraînement pour se préparer.
L'insipide première période a rappelé l'étendue du chantier, mais aussi le peu de progrès que montre le PSG dans sa mission de produire un jeu plaisant. La suite a été un peu meilleure, grâce notamment à l'entrée de Kylian Mbappé qui a même trouvé la barre dans le temps additionnel (90e+2).
