Comme après la plupart des phénomènes météorologiques du genre, chacun est pressé de débarrasser son jardin des branches et des feuilles malmenées par les éléments. Mais à Nouméa, les services de la mairie demandent aux administrés de ne pas sortir ces déchets sur les trottoirs pendant les jours qui viennent au risque « de se mettre en infraction ». Dovi ayant eu « peu d'impact » sur la capitale « il n'y a pas de motifs pour des ramassages systématiques », indique Philippe Jusiak, secrétaire général adjoint de la mairie.

Deux solutions s'offrent aux particuliers : déposer les débris végétaux dans une déchèterie ou prendre rendez-vous pour un enlèvement à domicile (dans le cadre des quatre collectes annuelles par habitation comprises dans le tarif de la redevance d'enlèvement des ordures ménagères). Pour que ces services soient assurés le plus vite possible, la mairie assure que ses équipes ont été renforcées.

Dépôt sauvage dans la rue = danger

Les déchets entassés sur les trottoirs ou aux abords des voies publiques peuvent vite devenir source de danger. « Ils créent des problèmes de sécurité, notamment pour les piétons, mais aussi des soucis d'insalubrité », précise Philippe Jusiak. À savoir que tout dépôt effectué avant la veille de la date du rendez-vous de collecte à domicile est considéré comme un dépôt sauvage.