Dimanche 13 février, sur une décision du Parlement néo-zélandais, les autorités ont fait usage d’arroseurs automatiques et diffusé à tue-tête des musiques, notamment "Baby Shark", "Macarena" et "Mandy" de Manilow pour disperser une manifestation [1].
Les centaines de manifestants réunis à Wellington ont dansé dans la boue sur les airs censés les obliger à se disperser, et ont riposté avec leurs tubes favoris.
Le surintendant Corrie Parnell, chef de la police de Wellington, n’a guère apprécié la tactique du Parlement. "Ce ne sont certainement pas des tactiques ou des méthodologies que nous approuverions, et nous aurions préféré que cela ne se produise pas", a-t-il déclaré à Radio New Zealand.
La police a adopté une approche non violente depuis une tentative de dégager les pelouses par la force jeudi, qui avait entraîné des affrontements brutaux et plus de 120 arrestations.
La Première ministre Jacinda Ardern a refusé de commenter la joute musicale de dimanche, mais des figures de l’opposition ne s’en sont pas privées, blâmant copieusement le président du Parlement Trevor Mallard pour avoir approuvé cette mesure.