
Une source gouvernementale évoque "trois gros meetings" de campagne pour Emmanuel Macron, "dont Marseille et un autre dans l’ouest de la France".
En pleine crise entre l’Ukraine et la Russie, le chef de l’État a repoussé la question de sa candidature au plus près de la date limite fixée par le Conseil constitutionnel le 4 mars, même s’il dispose déjà des parrainages nécessaires pour se lancer formellement dans la course.
Pour l’instant, selon le Conseil constitutionnel, sept candidats ont rassemblé les 500 parrainages nécessaires à leur candidature (Valérie Pécresse, Emmanuel Macron, Anne Hidalgo, Fabien Roussel, Yannick Jadot, Jean Lassalle et Nathalie Arthaud).
Certains candidats bien placés dans les intentions de vote peinent à les obtenir, comme Marine Le Pen, Eric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon. Le Premier ministre Jean Castex avait appelé, mardi 22 février, les élus à "apporter leurs parrainages" aux candidats à la présidentielle.
La réunion des associations d’élus à Matignon prévue jeudi 24 février pour aborder la question des parrainages à la présidentielle n’aura pas lieu. "Le Premier ministre a raison de se préoccuper de la question des parrainages des élus aux candidats à l’élection présidentielle, écrivent dans un communiqué commun l’Association des maires de France (AMF), l’association des départements (ADF) et Régions de France, toutes présidées par des opposants au président sortant Emmanuel Macron. Mais il le fait trop tard, à quelques jours de la date butoir de réception par le Conseil Constitutionnel des parrainages" fixée au 4 mars.