
Où terminent les armes à feu confisquées par la justice en Nouvelle-Calédonie ? À la poubelle. Le tribunal de Nouméa a autorisé la destruction de 500 armes à feu saisies dans différentes affaires de violences avec armes. 450 armes d’épaule (fusils, carabines, mitraillettes) et cinquante armes de poing (revolvers et pistolets) ont été détruites.
Cette destruction d’armes s’inscrit dans la politique de la justice contre les violences conjugales notamment. "Dans les trois affaires d’homicide conjugal, à savoir le 3 janvier 2021 au Vallon-Dore, le 22 décembre 2021 dans la tribu de Bangou et le 22 janvier 2022 dans la tribu de Karaak, ces crimes ont été perpétrés au moyen d’armes à feu", rappelle le procureur de la République, Yves Dupas.
Dans toutes les affaires de violences conjugales, les enquêteurs confisquent à chaque fois les armes à feu découvertes. "Depuis septembre 2020, la politique pénale du parquet conduit à procéder de manière systématique à une perquisition dans les procédures diligentées pour des faits de violence conjugale", ajoute le procureur.
En 2021, le tribunal a interdit à 180 personnes de détenir ou de porter une arme. Les condamnés ont été inscrits au Fichier national des interdits d’acquisition et de détention d’armes (FINIADA).
Links
[1] https://www.lnc.nc/article-direct/justice/societe/faits-divers/nouvelle-caledonie/grand-noumea/noumea/la-justice-promeut-une-politique-penale-volontariste-face-aux-fleaux-de-la-societe
[2] https://www.lnc.nc/user/password
[3] https://www.lnc.nc/user/register
[4] https://www.lnc.nc/formulaire/contact?destinataire=abonnements