Le projet, discuté depuis un moment, ne sort pas du chapeau [1]. La SLN et l'entreprise australienne Queensland Pacific Metals (QPM) ont signé lundi un contrat de fourniture de minerai à hauteur d‘un million de tonnes de minerai humide par an. Ce contrat, d'une durée de cinq ans renouvelable avec l'accord des parties, porte sur la valorisation des minerais latéritiques de faible teneur en nickel appelés limonites (teneur en nickel de 1,6%, et en cobalt de 0,18%).
"Ces minerais non valorisables localement seront alors traités par QPM pour produire des sulfates de nickel, des sulfates de cobalt, de l'alumine de haute pureté et d'autres sous-produits, destinés notamment à une valorisation dans la composition des batteries et capacités de stockage des sources d'énergies renouvelables" note la SLN. "La signature de ce contrat s'inscrit dans le cadre de la convention d'engagements réciproques entre la SLN et le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie fixant la nouvelle trajectoire de la SLN en l'autorisant à exporter 2 millions de tonnes supplémentaires de minerais à basse teneur". La première livraison de minerais à l'usine QPM -TECH, ou Townsville Energy Chimichals Hub, est prévue en 2023. "La SLN et QPM exploreront de nouvelles opportunités de partenariat conformément à leurs stratégies respectives".
Le projet TECH, développé par QPM, a été conçu pour devenir un "producteur durable" de produits essentiels pour les batteries lithium-ion et pour les véhicules électriques. Basé à Townsville Australie, le projet TECH ambitionne de construire une solution hydro-métallurgique, par lixiviation acide sous pression atmosphérique.
D'autres mineurs calédoniens sont intéressés par ce projet voisin.