
L’hypocentre de la secousse survenue vers 2 heures du matin (heure calédonienne), jeudi 17 mars, se trouvait à 60 km de profondeur sous l’océan Pacifique au large du département de Fukushima, selon l’Agence météorologique japonaise (JMA).
Cette agence avait émis dans la foulée un avertissement pour des vagues d’un mètre de hauteur. Des vagues de 30 cm ont finalement été mesurées à Ishinomaki, dans le département de Miyagi, au nord de celui de Fukushima, selon la JMA qui a appelé les habitants à rester à distance du front de mer.
Aucune anomalie n’a été détectée à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, sévèrement endommagée par un gigantesque tsunami provoqué par un séisme de magnitude 9, le 11 mars 2011, selon l’Agence japonaise de sûreté nucléaire (NRA).
Sur l’autre centrale nucléaire du département, Fukushima Daini, également arrêtée depuis 2011, ainsi que dans la centrale d’Onagawa (département de Miyagi), des pompes pour des piscines de refroidissement du combustible usagé ont brièvement cessé de fonctionner mais elles ont rapidement été remises en état de marche, a précisé ultérieurement la NRA.