Comme prévu, La Niña a atteint son paroxysme entre décembre 2021 et janvier 2022. Depuis, le phénomène a commencé à décliner avec l’affaiblissement des anomalies négatives de la température de surface de la mer dans l’océan Pacifique équatorial.

Toutefois, ce déclin est "ralenti" avec le renforcement des alizés équatoriaux fin février, début mars. Par conséquent, en Nouvelle-Calédonie, les précipitations, comme les températures, devraient être encore en moyenne supérieures aux normales pour l’ensemble de la période avril, mai et juin. Dans le détail, il y a 60 % de probabilité que ce scénario soit observé (et 30 % de chances pour que ces phénomènes soient conformes aux normales de saison).

Par ailleurs, alors que le Caillou, Fiji ou le Vanuatu font face à des épisodes de fortes pluies et même à des records de précipitations depuis le début de l’été austral, les états insulaires de Nauru, Kiribati et Tuvalu, eux sont accablés par des conditions anormalement sèches, typiques de la présence du phénomène La Niña dans le Pacifique.