
En inscrivant un doublé, Sairusi Nalaubu (11e, 89e) a été le bourreau des Calédoniens, qui avaient réduit le score par Jordan Wetria (78e).
Le premier tir fut fidjien, par Sitiveni Cavuilagi, après une relance approximative du gardien Rocky Nyikéine, mais c’est passé au-dessus (3e).
Le premier but, lui aussi, fut fidjien, par le rapide Sairusi Nalaubu, attaquant de Lautoka, venu au pressing sur le milieu Joël Wakanumuné, lequel a manqué un contrôle du pied droit, essayant alors de se rattraper en taclant du pied gauche, sans succès. Sanction immédiate avec une feinte de Sairusi Nalaubu devant Rocky Nyikéine, pour ensuite marquer de près (0-1, 11e).
Bousculée par une sélection fidjienne puissante physiquement et généreuse au pressing, l’équipe de Calédonie (qui n’avait plus joué de match officiel depuis la finale perdue des Jeux du Pacifique 2019) a été proche de rapidement revenir, mais un adversaire a miraculeusement sauvé devant la ligne de but, d’une tête réflexe après un beau mouvement : coup franc de Cédric Décoiré, remise acrobatique de Pierre Bako pour la tête de Morgan Mathelon (22e).
La réponse fidjienne fut rapide, par Sairusi Nalaubu, qui a devancé Émile Béaruné pour reprendre un centre, obligeant Rocky Nyikéine à réaliser un superbe arrêt (29e).
L’égalisation est arrivée tardivement, sur une tête plongeante du remuant Jordan Wetria, trouvé par Richard Sélé (entré en cours de jeu) d’un centre rentrant, pied gauche, déclenché depuis l’aile droite (1-1, 78e).
Malheureusement pour les Calédoniens, à deux minutes de la fin du temps réglementaire, juste après un double changement effectué par le staff, ils ont été surpris par l’inévitable Sairusi Nalaubu (déjà auteur d’un triplé en match amical ce mois-ci contre les Vanuatais), qui d’une tête puissante a repris victorieusement un coup franc (1-2, 89e).

L’équipe de Calédonie : Rocky Nyikéine – Jean-Brice Wadriako, Émile Béaruné (cap.), Pierre Kauma, Jean-Luc Décoiré – Cédric Décoiré (Christopher Wacalie, 88e), Joël Wakanumuné (Cédrick Sansot, 82e), Pierre Bako – Titouan Richard (Richard Sélé, 68e), Morgan Mathelon (Joris Kenon, 88e), Jordan Wetria.
Le meneur de jeu César Zéoula, ancien joueur de Laval en Ligue 2 et désormais à Cognac en National 3 (5e niveau français), était absent, car blessé au mollet. L’attaquant Georges Gope-Fenepej rejoint quant à lui le groupe ce week-end : il était jusque-là retenu par son club de Concarneau, en National (3e division française).
Les Cagous rejoueront mardi (1 h) face aux Papous, puis vendredi (4 h) contre les Néo-Zélandais. Ils iront en demi-finale s’ils terminent parmi les deux premiers du groupe. Une nouvelle défaite serait rédhibitoire. Gagner les deux matchs est quasi obligatoire.
Plus tôt ce samedi, toujours dans la poule B, les Néo-Zélandais, favoris du tournoi, ont battu la Papouasie 1-0 sur un but de Ben Waine (75e).
La veille, vendredi, dans le groupe A, les Salomonais ont marqué deux fois en première mi-temps pour battre Cook (2-0), tandis que la rencontre entre les Tahitiens et les Vanuatais n’a pas pu avoir lieu, les seconds étant touchés par de nombreux cas de Covid-19. Les conséquences (report ou annulation, victoire tahitienne par forfait ou non) n’ont pas encore été dévoilées, la Confédération océanienne (OFC) expliquant travailler sur le sujet avec la Fédération internationale (Fifa).
Pour jouer la Coupe du monde en novembre et décembre au Qatar, ce qui serait une première pour la Calédonie, il convient d’abord de gagner le tournoi océanien disputé depuis vendredi (et jusqu’à la fin du mois) au Qatar.
Le vainqueur de cette compétition jouera ensuite en juin un match de barrage contre le 4e de la zone Concacaf (Caraïbes et Amérique du Nord et centrale), probablement le Panama ou le Costa Rica. Remporter ce barrage assurera une place à la Coupe du monde.