Les Bleus de Fabien Galthié, auteurs de trois essais face au XV de la Rose, n’avaient plus remporté la compétition depuis 2010.
Ils ont battu successivement l’Italie (37-10), l'Irlande (30-24), l'Écosse (36-17), le pays de Galles (13-9) et donc les Anglais (25-13).
En 2020 et en 2021, ils avaient fini à la 2e place.
Ces derniers mois, le XV de France a effectué sa mue et vient d’enchaîner huit succès de rang, le meilleur total de son histoire.
La victoire contre l’Angleterre (face à qui le talonneur calédonien Peato Mauvaka est entré à la 50e minute, au même moment que le deuxième ligne Romain Taofifenua) a été un résumé du rouleau compresseur bleu dans ce Tournoi des Six Nations : de la maîtrise, des essais de Gaël Fickou (15e), François Cros (40e) et Antoine Dupont (61e), et beaucoup de discipline (9 pénalités concédées).
Ils ont aussi résisté à leur traditionnelle saute de concentration en tout début de seconde période ou à leur maladresse inhabituelle (12 turnovers, 4 en-avants). Mais, comme souvent, ils ont été héroïques en défense et tenu sans jamais rompre.
À 538 jours du coup d’envoi de la Coupe du monde 2023, les Bleus grimpent en outre à la 2e place mondiale. Cocorico !
"Le staff a été formidable. Ça ne date pas d’aujourd’hui, ça fait deux ans et demi. Le travail réalisé avec passion, engagement, sans concession nous a permis d’aller chercher cette victoire ce soir et de conclure ce Tournoi par un Grand Chelem. Je n’arrive pas encore à réaliser, c’est ça le truc. On est encore sous tension… Wow, quel chemin, quel chemin", a réagi le sélectionneur français, Fabien Galthié.
La différence avec les Grands Chelems remportés comme joueur en 1997, 1998, 2002 ? "Vingt ans d’écart !", a-t-il répondu.