
L’avocate générale estime que ce jeune homme de 27 ans a eu l’intention de donner la mort à Fernand Oniary [1], puisque la possession d’une arme " a donné un sentiment de toute-puissance à ce violent d’habitude ".
S’il souffre de schizophrénie, le ministère public rappelle qu’il est " certes malade mais pas fou ", ajoutant que selon les experts, il n’était pas délirant lors de son passage à l’acte, où il a porté le deuxième coup mortel " aveuglé par la rage ". Ce second coup volontairement ciblé en pleine poitrine traduit ainsi la volonté de l’homicide. L’avocate générale requiert " 15 à 16 ans " de réclusion criminelle contre cet individu " incapable d’empathie et de ressentir de la culpabilité ".