Le candidat Macron reste ferme sur le sujet. Interrogé par nos confrères d’Outre-mer La Première [1] sur dossier Calédonien, le président de la République a rappelé que les référendums s’étaient tenus " conformément aux accords signés, dans les conditions de vote et dans le calendrier décidé ".

" Beaucoup de gens disaient, le président de la République, comme il sera candidat, il n’aura jamais le courage de dire qu’on fait des élections là (le référendum du 12 décembre, NDLR). Mais j’ai souhaité ne pas manipuler le calendrier de la Nouvelle-Calédonie pour l’accommoder. C’est facile de dire maintenant " la Nouvelle-Calédonie a choisi ".

Le président explique qu’au lendemain du deuxième référendum " beaucoup m’ont dit ne faites pas ça quelques mois avant la présidentielle, laissez ça à vos successeurs, où vous le ferez après si vous êtes réélu […] j’ai souhaité que la parole de la République soit tenue. Elle a été tenue de manière scrupuleuse. "

" Nous allons travailler ensemble, dans l’apaisement, et nous allons construire ensemble un nouveau projet. "

" Certains n’ont pas voulu participer et je respecte cela. Et je respecte aussi la culture du consensus, du respect, des coutumiers et de toutes celles et ceux qui forgent à la fois les peuples autochtones et l’ensemble de la population de notre Nouvelle-Calédonie chérie. Le résultat est là c’est la fin d’un processus qui a d’ailleurs aussi montré combien l’État était là quand il fallait vacciner ou protéger. "

" Maintenant, comme je m’y étais engagé avant le référendum, nous allons travailler ensemble, dans l’apaisement, et nous allons construire ensemble un nouveau projet. Un projet pour la Nouvelle-Calédonie dans la République française, intégrant toutes ses spécificités, son histoire, ses caractéristiques et aussi lui donnant cette perspective indopacifique. Et nous allons le faire dans le consensus, le respect et l’humilité. "