
Ils avaient déposé leur préavis de grève lundi, ils sont allés jusqu’au bout. Les membres de la Confédération syndicale des travailleurs de Nouvelle-Calédonie (CSTNC) se tiennent depuis ce matin devant l’entrée sur mines à Thio, Tiébaghi, à proximité de Koumac et Népoui, à côté de Poya. Sur ces trois sites, l’activité est à l’arrêt. Ça tourne encore à Kouaoua et à Doniambo. "Nous y resterons aussi longtemps qu’il le faudra", tient à rappeler le secrétaire général de la CSTNC, Sylvain Néa.
La grève survient au moment où Christelle Bories, la présidente-directrice générale du Groupe Eramet est en déplacement sur le Caillou. À Thio ce matin, elle serait arrivée avec deux contingents pour l’escorter, ce qui semble avoir choqué les manifestants. "Nous ne sommes pas des sauvages, nous faisons grève, nous n’avons pas l’intention de caillasser", déplore l’un d’eux sur site.