
Ce vendredi 1er avril, les membres de la Confédération syndicale des travailleurs de Nouvelle-Calédonie (CSTNC) se tiennent pour le deuxième jour devant l'entrée sur mines à Thio, à Tiébaghi, à proximité de Koumac et Népoui, à côté de Poya. Sur les trois sites, l'activité est à l'arrêt. Ils sont en grève pour exprimer leur colère de ne pas avoir été intégrés aux discussions qui ont conduit à la signature d'une convention entre le gouvernement et la SLN fixant les orientations stratégiques du métallurgiste pour les 20 prochaines années.
Le mouvement devrait toutefois être levé au plus tard lundi prochain. La CSTNC a obtenu un rendez-vous avec le directeur général de la SLN, Guillaume Verschaeve. "Nous avons obtenu une réponse et un rendez-vous, donc nous n'avons plus de raison de faire grève", confirme le secrétaire général de la CSTNC, Sylvain Néa. La rencontre devrait se faire le 21 avril prochain.