
Le président sortant Emmanuel Macron s’est largement qualifié pour le second tour de la présidentielle dimanche 10 avril, avec un score de 28,5 % des suffrages exprimés, devant la candidate RN Marine Le Pen, 23,6 %, selon les premières estimations des instituts de sondage.
Comme en 2017, Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’affronteront au second tour de l’élection présidentielle, avec un net avantage au président sortant.
L’abstention au premier tour de la présidentielle dimanche devrait se situer entre 25 % et 26,5 % selon les premières estimations des instituts de sondage, soit un niveau plus important qu’en 2017 (22,23 %), mais sans atteindre le record de 2002 de 28,4 %.

Un tel niveau d’abstention reste néanmoins très élevé pour une présidentielle, considérée comme l’élection reine de la Ve République. En Nouvelle-Calédonie, seulement 33,35 % des électeurs inscrits ont voté.
Le candidat LFI Jean-Luc Mélenchon est donné troisième. Il se situe entre 19,8 et 20,8 %, devant Eric Zemmour (Reconquête !), entre 6,5 % et 7,1 %, l’écologiste Yannick Jadot entre 4,4 % et 5 % et la candidate LR Valérie Pécresse entre 4,3 % et 5 %.

Tous les autres candidats seraient sous la barre des 5 % : l’iconoclaste Jean Lassalle (2 %-3,3 %), le communiste Fabien Roussel (2 %-2,7 %), le souverainiste Nicolas Dupont-Aignant (1,8 %-2,3 %). Les trotskystes Philippe Poutou et Nathalie Arthaud ferment la marche avec entre 0,5 % et 1 % des voix.
Le Parti socialiste et la droite LR ont connu leurs plus bas historiques lors d’une élection présidentielle. La candidate socialiste Anne Hidalgo recueillant environ 2 % des voix au premier tour, tandis que Valérie Pécresse avoisine les 5 % ou moins, selon les estimations des instituts de sondage dimanche soir.

La maire de Paris fait moins bien que l’ex-socialiste Benoît Hamon en 2017 (6,36 %), qui avait déjà réalisé un score historiquement bas. À droite, la présidente de la région Île-de-France arrive, très loin derrière le score de François Fillon en 2017 (20,1 %), pourrait même finir en dessous des 5 % des voix synonyme de non remboursement des frais de campagne.
Pour les deux partis longtemps dominants de la vie politique française, cette journée ressemble à une descente aux enfers qui devrait signifier une vaste refondation à venir.