
Les forestiers du Caillou veulent valoriser le pin calédonien. Les professionnels lancent un projet de "qualification complète" de ce bois. "Ce projet consiste à évaluer cette ressource en termes de résistance mécanique, de classement des bois mais aussi d’aptitude au collage", détaille le Groupement des forestiers calédoniens dans un communiqué.
Différents échantillons prélevés en Nouvelle-Calédonie vont être envoyés à Bordeaux. Des prélèvements ont déjà été effectués sur le plateau de Tango (Koné) et sur le massif de Foni Boya (Moindou). Le laboratoire de FCBA, le centre technique industriel de référence sur la filière bois, va mener plusieurs tests. En 2019, une certification locale avait déjà été créée pour la construction.
Le pin calédonien, introduit dans les années 1970, est la principale essence exploitée en Nouvelle-Calédonie. "Cette essence à croissance rapide est à même de répondre aux exigences du développement d’une filière locale quantitative et qualitative de produits bois", explique le groupement. 4 500 m3 sont produits chaque année, selon ses chiffres.