Dans un communiqué le gestionnaire de l’aéroport de Magenta, la CCI de la Nouvelle-Calédonie, justifie sa proposition d’augmenter les redevances d’atterrissage [1]. "Le budget de fonctionnement complet de l’aérodrome est largement déficitaire et ce déficit pèse lourdement sur le budget de la collectivité", indique la chambre consulaire.

Selon elle, avec la hausse de 68 % prévue, le montant de la redevance reste "en moyenne deux fois inférieur aux montants appliqués dans des aéroports de taille et au trafic similaires à ceux de Magenta".

La CCI ajoute qu’elle a proposé, en contrepartie, de "geler" les loyers annuels. "Au total, la combinaison de cette hausse et de ce gel des loyers aura un effet neutre sur les coûts pour les compagnies concernées", assure la CCI.

Besoin de travaux

Le gestionnaire de l’aérodrome mentionne aussi "l’état des infrastructures de Magenta". La CCI dit comprendre "le mécontentement des usagers qui sont confrontés depuis plusieurs années, à une dégradation significative de la qualité de service, ayant des impacts sur la performance et la sécurité des opérateurs".

La chambre consulaire assure qu’elle ne "cesse d’alerter et d’interpeller les élus" à ce sujet. "La compétence de l’entretien et des investissements est du ressort de la Nouvelle-Calédonie", se défend la CCI.

Elle attend la "mise en concurrence reportée depuis quatre ans d’année en année". Selon son communiqué, son contrat de gestionnaire renouvelé chaque année pour un an ne lui permet pas d’avoir de la "visibilité et [une] marge de manœuvre" pour améliorer la situation.