Un homme de 44 ans a tiré sur son fils avec une arme à feu, mardi en fin de matinée à Kaala-Gomen. La victime a été touchée à deux reprises. Ses jours ne sont pas en danger, selon le parquet de Nouméa.

Ces violences ont été commises sur fond de conflit familial à la tribu de Oueholle, précise le procureur.

L'auteur sera déféré au parquet ce jeudi pour un jugement en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Nouméa. " Il ressort des premiers actes d'enquête que l'auteur présumé des faits  aurait été réveillé vers 8 heures par son épouse, suite à des dégradations commises dans la maison , par le fils aîné du couple, âgé de 24 ans, indique le procureur. Après avoir cassé de la vaisselle, le fils portait plusieurs coups sur le véhicule des parents à l'aide d'un sabre d'abattis. En sortant de son logement,  le père tirait un premier coup de feu en direction de son fils, lequel finissait par quitter les lieux avec son véhicule ."

Dix minutes plus tard, le fils revenait au domicile des parents, et continuait à dégrader leur  véhicule  au moyen d'une barre à mine. Après avoir jeté une pierre , le père faisait usage pour la seconde fois, de son fusil, en visant son fils, au niveau des jambes .

La victime a été retrouvée sur les lieux , allongée sur le sol, atteinte aux membres inférieurs, avant d'être transportée à l'hopital, les lésions ayant causé une incapacité totale de travail de 30 jours.

Au cours de sa garde à vue, l'auteur des faits expliquait que son fils était fortement dépendant du tabac et du cannabis, se montrant parfois très violent en état  de manque , allant jusqu'à "  tout  casser à la maison ". Il reconnaissait avoir ouvert le feu à deux reprises en sa direction pour faire cesser son comportement violent. " Le mis en cause  a fait l'objet de plusieurs condamnations notamment  pour violence avec arme , en décembre 2020 et se trouve sous le régime d'un sursis probatoire, indique le procureur. La peine encourue de ce chef d'infraction est de 5 ans d'emprisonnement, et de 10 ans d'emprisonnement en prenant en compte la récidive légale."