Le constat fait par les magistrats de la CTC est limpide : " Les recettes de la STCPI sont essentiellement constituées des revenus issus de sa participation au capital de la SLN et d’Eramet et dans une moindre mesure des revenus financiers engendrés par le placement des dividendes perçus sur des dépôts à terme. Depuis l’exercice 2014, la STCPI n’a plus perçu de dividendes de la SLN dont les exercices sont déficitaires depuis 2012. La société n’a perçu des dividendes d’Eramet qu’en 2018 et 2019. Depuis 2014, les revenus de la STCPI se sont ainsi effondrés et la société a dû ponctionner sa trésorerie pour couvrir ses dépenses. "
" La création de la STCPI est liée à la revendication d’une maîtrise locale des outils de production de nickel, écrit la Chambre. Cependant, in fine, la STCPI apparaît être une société de portage de participations, peu active restant dans l’attente des retours financiers de celles-ci plutôt qu’un actionnaire investi dans une stratégie industrielle. La chambre invite à revoir le modèle d’organisation du portage des intérêts calédoniens dans le capital de la SLN et d’Eramet. "
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