
Sous le regard des passants qui n’ont pas quitté la ville pour le pont de l’Ascension, deux grimpeurs et trois élagueurs au sol sont en train d’enlever la petite végétation du vénérable, avant de pouvoir s’attaquer aux charpentes (ou branches) secondaires. Elles seront coupées et enlevées demain par camion-grue. Les opérations se poursuivront samedi, et se termineront par le retrait du tronc, qui sera, comme les branches principales, valorisé sous forme de sculptures.
La circulation sur les rues Mangin et Jean-Jaurès est interrompue devant l’hôtel de ville pendant la durée de l’opération (6h30-17 heures), et devrait rester en l’état jusqu’à dimanche.
"Le caïlcédrat avait déjà été diagnostiqué en descente de cime, c’est-à-dire qu’il commençait à vieillir et était dans un état sanitaire critique. Avec Niran, il a pris un grand coup de vent salé. Ça l’a définitivement achevé", explique Nicolas Rolland, chef de division paysage et patrimoine végétal pour la ville de Nouméa. "C’est un arbre remarquable. Ça fait mal au cœur de voir des arbres malades ou morts qu’on doit couper par sécurité, mais cela fait partie de la vie, c’est comme tout être vivant. "
Après avoir vu une partie de l’histoire de Nouméa, abrité plusieurs générations d’écoliers de Suzanne-Russier, avant la nouvelle mairie, le centenaire sera remplacé par un banian de la pépinière municipale.