
La France devient le 20e pays à s’associer aux États-Unis pour une nouvelle vague d’exploration spatiale pacifique, précise le Centre national d’études spatiales (CNES), l’agence spatiale française.
Son PDG Philippe Baptiste a signé à Washington, en présence de l’administrateur de la Nasa Bill Nelson, le texte de la déclaration dite "accords Artemis".
Le programme américain du même nom vise à renvoyer des astronautes sur la Lune autour de 2025, plus de 50 ans après l’alunissage historique de la mission Apollo 11. Pour y établir à terme une présence humaine durable.
Il prévoit également la construction d’une station qui sera assemblée en orbite lunaire à partir de 2024, le Lunar Gateway, futur tremplin pour des vols habités plus lointains.
Les accords Artemis constituent un ensemble d’ententes bilatérales avec les États-Unis, qui s’appuient sur le traité international régissant l’espace extra-atmosphérique de 1967.
Les pays signataires adhèrent à une dizaine de principes s’appliquant à leurs futures activités sur la Lune, mais aussi sur Mars ou des astéroïdes.