
"On est là, on est là, même si Macron ne le veut pas nous, on est là", ont chanté à 20 heures les militants présents à l’Élysée Montmartre à Paris, où était organisée la soirée de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes).
Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre mais il a le sourire : la gauche qu’il a unie est en passe d’emporter plus de 150 sièges dimanche au second tour des élections.
Il a certes perdu son pari de s’installer à Matignon, mais il aura réussi à hisser la gauche en principale force d’opposition. "Aucune majorité ne se dégage, a jugé le leader Insoumis. Il n’y a aucun clivage à dépasser avec nous parce que nous ne sommes pas du même monde."
La Nupes va envoyer de 150 à 200 députés au Palais Bourbon, selon les différents instituts de sondage.
Pour Ipsos, La France insoumise, qui présentait le plus de candidats en vertu de sa troisième place à la présidentielle, remporterait environ 90 sièges, les écologistes 30, le PS une petite vingtaine et le PCF 13. "J’ai beaucoup d’émotion, nous sommes la force qui est en progression, c’est formidable", a réagi sur BFMTV Alexis Corbière, lieutenant de Jean-Luc Mélenchon.