La cour d'appel de Paris a prononcé mercredi un avis défavorable à l'extradition de dix anciens militants d'extrême gauche italiens réclamés par l'Italie pour des faits de terrorisme commis lors des "années de plomb" dans les années 1970-1980.
La chambre de l'instruction statuant sur les extraditions s'est appuyée sur le respect à la vie privée et familiale et le respect du jugement par défaut, prévus par les articles 8 et 6 de la Convention européenne des droits de l'homme, pour appuyer sa décision, a expliqué la présidente.