"Ils n’ont aucun respect pour la vie humaine".
Au procès devant la cour d’assises du meurtre de Jean-Louis Bartolini en mai 2020 dans le quartier des Portes-d’Argent, l’avocat général Christian Pasta a requis des peines allant de six à quatorze ans de réclusion criminelle.
Au terme d’un réquisitoire de plus d’une heure et demie, le magistrat a appelé la cour et les jurés à sanctionner les cinq jeunes accusés qui "ont porté des coups d’une violence inouïe" contre un homme de 54 ans "qui ne menaçait personne".
L’avocat général Christian Pasta a également demandé que le chef d’accusation de meurtre – faisant encourir la peine de trente ans de réclusion criminelle – soit requalifié en coups mortels, autrement dit en violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner, passibles de la peine de vingt ans de prison. "Malgré la violence des coups, la répétition des coups et les zones vitales qui ont été visées, je maintiens qu’ils n’avaient pas l’intention de les tuer", a-t-il affirmé.
Les avocats de la défense, Mes Barbara Brunard, Siggrid Klein, Martin Calmet, Pierre-Louis Villaume, ont ensuite tour à tour défendu les accusés, suppliant la juridiction à rendre "une peine juste et mesurée". Me Julien Marty a quant à lui plaidé l’acquittement.
La cour d’assises rendra son verdict vendredi.
Plus d’informations prochainement.