
Interrogé sur la dynamique française dans la zone Indo-Pacifique, lors de la conférence de presse tenue jeudi à l’issue du Sommet de l’OTAN à Madrid, en Espagne, le président de la République Emmanuel Macron a rappelé la séquence des consultations d’autodétermination en Nouvelle-Calédonie. "La France a mené un processus inédit du point de vue des Nations Unies et a pu clarifier sa place dans la région". "Le quinquennat passé a été celui de trois référendums, dans un processus qui avait été pensé et voulu depuis 1988, puis 1998" a souligné le locataire de l’Élysée, questionné par un journaliste sur l’influence chinoise dans cet espace et les relations avec l’Australie après l’affaire des sous-marins. "Ces trois référendums ont confirmé clairement le choix des Calédoniens. Nous avons maintenant cette vocation Indo-Pacifique qui est importante pour la France dans son entièreté, pour la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, mais aussi la Réunion et Mayotte. Je n’oublie pas nos Terres australes et antarctiques françaises, qui ont aussi une place très importante, et nos amis de Wallis-et-Futuna qui ont aussi vocation à vivre dans cet espace et dans le cadre de cette stratégie."