Les élus du groupe l'Avenir en confiance viennent de déposer au bureau du congrès une proposition de vœu appelant à "l’ouverture du dialogue entre les partenaires locaux sur la sortie de l’Accord de Nouméa."
Virginie Ruffenach, Nadine Jalabert, Pascale Montagnat, Aniseta Tufele, Laura Vendegou, Alcide Ponga et Guy-Olivier Cuenot en sont les signataires. Ils s’appuient sur l’Accord lui-même pour relancer les discussions. "Le point 5 de cet accord indiquait que si le résultat de la troisième consultation sur l’accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie était négatif (tout comme les deux premiers), les partenaires politiques se réuniront pour examiner la situation ainsi créée", écrivent-ils dans la proposition de vœu. Et de poursuivre : "aujourd’hui, trois consultations d’autodétermination ont eu lieu en Nouvelle-Calédonie le 4 octobre 2018, le 4 novembre 2020 et le 12 décembre 2021. Celles-ci ont opposé nos populations qui aujourd’hui sont en quête d’apaisement et de perspectives."
Leur vœu propose la rencontre des acteurs politiques locaux "dans un esprit de dialogue respectueux", il est "l’occasion de retisser des liens et une confiance indispensable entre responsables politiques de la Nouvelle-Calédonie avant les discussions avec l’État."
Pour rappel, un vœu est un acte par lequel le congrès de la Nouvelle-Calédonie attire l’attention de toute collectivité, institution ou autorité autre que l’État sur un sujet relevant de sa compétence. S’il est adopté à la majorité des membres du congrès, ces vœux sont transmis par le président du congrès, au président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ainsi qu’à la collectivité, l’institution ou l’autorité intéressée.
Le 6 juillet dernier, l’assemblée de la province des Îles Loyauté avait aussi le vœu que "l’ouverture du dialogue entre les parties prenantes pour préparer le processus de sortie de l’Accord de Nouméa et la poursuite du processus de décolonisation soient enclenchés immédiatement."