
L’UPM s’oppose farouchement à la clôture de l’accord de Nouméa, annoncée par le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer à l’issue d’un Comité des signataires qui se tiendrait en septembre à Paris.
Pour son président, Victor Tutugoro, ce serait une "œuvre inachevée". "Absent du référendum de 2021, le peuple d’origine ne peut être enfermé par la décision des non-colonisés, écrit-il par voie de communiqué. C’est le sens de la décision récente de l’ONU ou encore du Forum des îles du Pacifique. La décolonisation n’est ainsi pas achevée ! Ne pas prendre en compte cette donne amènera inévitablement à une impasse politique."
Ce n’est qu’à travers des discussions bilatérales avec l’État que "peut-être discutée sa responsabilité de tutelle entre 1998 et aujourd’hui durant ce processus de décolonisation. Les conditions dans lesquelles se présentent aujourd’hui les reprises de discussion sur l’avenir du pays ne conviennent pas à l’UPM."