
La logique a été respectée en début d’après-midi à Auckland avec la victoire du club local Auckland City face à l’AS Vénus de Tahiti (3-0), en finale de la Ligue des champions océanienne.
Après l’AS Pirae en 2006, puis l’AS Tefana en 2012, Vénus, qui a éliminé Hienghène en demi-finale, est le troisième club tahitien à échouer en finale devant Auckland City qui a conquis, à cette occasion, sa 10e couronne continentale.
Et si le Fenua n’a toujours pas de champion d’Océanie, la Calédonie en a un avec Hienghène couronné en 2019 en ayant battu Magenta en finale (1-0). Un titre également pour la Papouasie Nouvelle-Guinée avec Hekari United en 2010. Ce sont là les deux exceptions à la règle qui voit une totale domination de la Nouvelle-Zélande depuis le départ des clubs australiens pour la Confédération asiatique en 2006.
Mercredi, en moins d’une demi-heure de jeu tout paraissait déjà consommé avec les deux buts inscrits côté néo-zélandais, grâce à Cameron Howieson (1-0, 12e) et à Gerard Garriga (2-0, 29e). En toute fin de match, Emiliano Tade a enfoncé le clou pour donner à la victoire d’Auckland une belle ampleur (3-0, 88e).
C’est de cette belle manière que le club néo-zélandais a conquis son 10e titre, s’octroyant le droit de disputer la Coupe du monde des clubs prévue du 3 au 12 février 2023 en Chine, en compagnie du Real Madrid, champion d’Europe et des cinq autres champions continentaux, Asie, Afrique, Amérique du Sud, Amérique du Nord et Amérique Centrale et Caraïbes.