
Tourner la page de la rupture du méga contrat des sous-marins et préparer une coopération inédite militaire. Jeudi en France, les relations se sont nettement réchauffées entre la France et l’Australie. Richard Marles, le Premier ministre adjoint australien et ministre de la Défense a été reçu par Sébastien Lecornu, ministre des Armées, à Brest. L’occasion d’évoquer l’avenir dans la région du Pacifique. Une rencontre Interarmées a été évoquée par les responsables, dès 2023, à Nouméa.
"Nous sommes entrés dans le vif du sujet, avec ce matin un temps très opérationnel, très concret de la vie des armées françaises, et non pas tant de la vie des armées françaises ici à Brest mais ce qui est fait à Brest a des vocations de projections très opérationnelles sur ce que nous faisons en Nouvelle-Calédonie, a indiqué Sébastien Lecornu. On a un agenda à construire."
Sébastien Lecornu a également rappelé qu’une relation d’amitié liée la France et l’Australie."Nous avons le devoir de créer une intimité opérationnelle entre les deux armées, d’abord parce que nous sommes riverains et j’ai pu remarquer en tant que ministre des Outre-mer à quel point nous travaillions parfois dans des couloirs de nages qui avaient du mal à se croiser."
Afin de défendre "notre modèle politique dans la zone pacifique", le ministre des Armées français a affirmé qu’un partenariat avec des pays de la zone devait être développé conjointement. "Plutôt que de le faire chacun de notre côté, nous avons donné mandat à nos équipes pour travailler à un agenda pacifique qui pourrait donner lieu à un sommet des ministres de la défense de la zone pacifique en 2023, c’est en tout cas ce que nous mettons sur la table et que nous souhaitons organiser avec le soutien de l’Australie, qui est un point important."
Durant son intervention devant la presse, le ministre des Armées a également rappelé que le président de la République, Emmanuel Macron, qui devrait se rendre à Singapour et à Bali pour participer au sommet du G20 en novembre, " n’exclut pas de se rendre en Australie dans les semaines à venir".
Retrouvez l’intégralité de la conférence de presse :