Organisée par l’Unesco, Mondiacult 2022 vise à mobiliser les représentants de ses 193 États membres, dont une centaine de ministres de la culture, afin de définir des politiques culturelles en mesure de relever les grands défis contemporains. La Nouvelle-Calédonie sera donc représentée par Mickaël Forrest, membre du gouvernement chargé de la culture. Il sera accompagné de Héa Katrawi, conseillère pour les affaires culturelles.
"Mickaël Forrest interviendra précisément sur l’avenir de l’économie créative après le Botswana, la Bulgarie, la Côte d’Ivoire, la Grenade, l’Islande, le Lesotho, la Mongolie, le Mozambique et la Thaïlande, indique le gouvernement dans un communiqué de presse transmis mercredi matin. La conférence sera l’occasion de dresser un bilan de l’évolution du secteur culturel au cours des dernières décennies et de déterminer les grandes priorités en matière de politiques culturelles publiques à l’horizon 2030. Ces axes et priorités seront contenus dans une déclaration qui devrait être adoptée à la fin de la rencontre, ouvrant la voie à la pleine intégration de la culture en tant que bien public mondial."
Pour rappel, indique l’exécutif, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie s’est également engagé à travailler à l’inscription du bagne calédonien au patrimoine mondial de l’Unesco afin de " valoriser notre histoire en donnant de la lisibilité et de la visibilité au paysage légué par la colonisation humaine de la Nouvelle-Calédonie ", conformément à la déclaration de politique générale du président Louis Mapou.