"Et ça, tu sais ce que c’est ? Et comment on s’en sert ?" L’une des deux infirmières du lycée Dick-Ukeiwë tient entre ses doigts un stérilet, sur le stand disposé sous le préau du grand bâtiment. À la pause de midi, les élèves tournicotent autour des panneaux où sont détaillés des schémas en coupe des appareils génitaux masculins et féminins. Certains esquissent des sourires en coin, d’autres se montrent franchement intéressés. Grâce à une maquette en 3D d’un vagin, l’infirmière scolaire montre comment disposer un stérilet.
Et sur le stand, les moyens de contraception présentés ne concernent pas uniquement les femmes. Anne Le Callonnec, infirmière de santé publique missionnée par l’ASS (agence sanitaire et sociale, gouvernement), s’échine justement à faire passer un autre message : la contraception est aussi et surtout une affaire de garçon.
"Lorsque je demande aux jeunes s’ils veulent devenir père, ça rend concret la question. Car il y a encore besoin de les conscientiser autour de ce sujet, qui demeure parfois tabou. Beaucoup de jeunes avouent ne pas forcément mettre de préservatif lors d’un rapport sexuel."
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