
Faire découvrir la littérature calédonienne et les écrivains d’Océanie au plus grand nombre. C’est tout l’enjeu du Silo, dont la quatorzième édition attire de nombreux lecteurs à Nouville. Une affluence qui ravit et rassure les organisateurs qui ont annoncé que cette quatorzième édition serait peut-être la dernière, la Nouvelle-Calédonie ayant divisé réduit de moitié ses subventions.
"Cela fonctionne très bien. On est à la fois contents et inquiets. C’est une fête, mais on entrevoit déjà les nuages, confie Alice Pierre, la directrice de la Maison du livre. On ne peut pas laisser mourir ce rendez-vous qui est inscrit et attendu. On sent une vraie appétence des visiteurs pour la littérature d’ici. Sans oublier que ce genre d’événements aide à lutter contre l’illettrisme et la fracture sociale."
La solution serait peut-être de trouver d’autres sources de financement, notamment issues du secteur privé. Toujours est-il, l’idée de voir le dernier chapitre du salon du livre océanien s’écrire ce dimanche suscite l’incompréhension parmi les visiteurs.