La Nouvelle-Calédonie se rapproche des États-Unis d’Amérique. Les élus du Congrès viennent d’adopter à l’unanimité un projet de délibération portant habilitation du président du gouvernement calédonien à négocier des accords de service aérien avec les USA et les autorités fidjiennes de l’aviation civile. En clair, une nouvelle voie vers les États-Unis, discutée depuis 2019, va s’ouvrir, ou plutôt être facilitée, après un accord similaire en 2020 avec la compagnie Air Tahiti Nui : le code de la compagnie Aircalin sera opéré par la compagnie Fiji Airways sur les vols entre Fidji et San Francisco, Los Angeles ou Honolulu, et à l’inverse, le code de Fiji Airways pourra être opéré par Aircalin sur les vols entre Fidji et la Nouvelle-Calédonie. "Très concrètement, nous pourrons vendre des billets Honolulu-Nouméa en passant par Nadi. De même, Aircalin pourra vendre des billets Nouméa-Nadi-Honolulu" explique Gilbert Tyuienon, membre du gouvernement en charge du secteur du transport. Ces liaisons en "code share" seront opérationnelles dès que les discussions seront finalisées, probablement en fin d'année.
De même, le trafic aérien avec Singapour va évoluer. Deux vols hebdomadaires sont effectués depuis le mois de juillet. Leur nombre est passé à trois en septembre, puis sera porté à quatre en novembre "afin de répondre à une demande de la compagnie Aircalin". Des échanges sont également en cours pour passer à sept vols hebdomadaires à partir de mars 2023, "dont trois arriveraient le matin et quatre le soir pour être en connexion directe avec la Métropole et l’Europe" indique le rapport du Congrès.