[Mise à jour : 14 heures] Les indépendantistes comme les non-indépendantistes l’ont confirmé aux Nouvelles calédoniennes. La veille de la "convention des partenaires", c’est-à-dire, le jeudi 27 octobre, des bilatérales seront menées à la fois entre les indépendantistes et l’État ainsi qu’entre les loyalistes et l’État.
"C’est une bonne nouvelle. Il n’était pas souhaitable que les indépendantistes aient le monopole de ces bilatérales car nous avons aussi une vision à porter auprès de l’État, qui ne doit pas avoir un regard unilatéral sur cette question", analyse pour Calédonie ensemble Philippe Gomès.
Mais encore faut-il que le bloc indépendantiste accepte de se rendre à Matignon. Une décision qui ne devrait tomber que jeudi, à l’issue du bureau politique élargi du FLNKS, à Poindimié. "La tenue de ces bilatérales est la garantie que nous a donné le haut-commissariat et c’est une condition essentielle à une éventuelle participation, explique Victor Tutugoro, le président de l’UPM. À titre personnel, je suis disposé à ouvrir les discussions et à participer à cette convention. Ne serait-ce que parce que j’y suis invité en tant que signataire de l’accord. Et c’est également la position de mon mouvement, l’UPM. Maintenant, il y a un certain nombre d’écueils au sein du FLNKS à surmonter car tout le monde ne partage pas la même position sur le sujet. Et ce sera l’objet des discussions de notre bureau élargi."
[2 heures] Ce sera donc le 28 octobre. Les discussions tant attendues entre l’État et les représentants de la Nouvelle-Calédonie se tiendront à Matignon, en fin de mois. Cette première rencontre depuis le troisième référendum porte même un nom : la " Convention des partenaires ". Autour d’Élisabeth Borne, elle réunira les représentants du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, du Congrès, des trois provinces, des deux associations de maire, du Sénat coutumier, du CESE, des trois chambres consulaires ainsi que les parlementaires calédoniens. Les signataires historiques de l’Accord de Nouméa ne seront pas oubliés, et sont invités à participer à ces discussions qui se donnent pour objet de " définir les modalités du calendrier et les thématiques des discussions tripartites sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie ". L’ordre du jour de ces discussions n’est pas encore connu.