Un protocole a été signé entre le procureur de la République Yves Dupas, la police et la gendarmerie, les présidents des trois provinces ainsi que les directeurs des hôpitaux pour "faciliter le dépôt de plainte" d’une personne victime de violences "lorsque celle-ci est accueillie dans une structure médicale", que ce soit le Médipôle, la clinique Magnin de Nouville, les hôpitaux de Koné, Koumac et Poindimié et les dispensaires.
Objectif, "accélérer la conduite de l’enquête" par les policiers et gendarmes.
Concrètement, il s’agit de mettre à disposition systématiquement de la victime, notamment de violences intrafamiliales, un formulaire dit de "dépôt de plainte simplifié" qui est alors transmis par voie dématérialisée par les professionnels de santé aux forces de l’ordre.
"La situation de la personne est prise en compte dans des délais rapides, permettant l’ouverture d’une enquête pénale", précise le protocole.