
S’il n’était pas opposé à l’ouverture des discussions avec l’État, le président l’Union progressiste en Mélanésie, Victor Tutugoro, s’est finalement rallié aux deux autres composantes du FLNKS, l’UC et le RDO. Il n’ira donc pas à Paris les 27 et 28 octobre pour entamer les discussions sur l’avenir institutionnel. "Nous ne voulions pas renouveler l’expérience que nous avons connue avec l’UC, qui est allé seule à Paris avant le troisième référendum, cela nous a pris beaucoup de temps pour nous réaccorder ensuite", explique Victor Tutugoro.
Pour le président du l'UPM, les discussions attendront que l’État soit prêt. "Il n’y a pas d’urgence absolue de s’y rendre dès octobre, nous attendons la publication de l’audit sur la décolonisation et le bilan des accords avant d’enclencher réellement les discussions", détaille-t-il.