Les regrets seront certainement nombreux pour Bertrand Kaï et ses coéquipiers. Bien que dominé dans l’entrejeu, Hienghène a longtemps tenu tête à l’Olympique de Saint-Quentin, pensionnaire de National 2 (le 4e échelon métropolitain). Ce sont d’ailleurs les joueurs de la côte Est qui ont, en premier, trouvé le chemin des filets.
En première période, malgré plusieurs occasions franches du côté des locaux, Brice Dahité, parfaitement servi par son capitaine Bertrand Kaï, dont l’appel en profondeur a déstabilisé la défense adverse, a ouvert le score (1-0, 38e).
Au retour des vestiaires, la rencontre reprend sur un rythme toujours soutenu entre deux équipes joueuses, qui essaie de jouer au sol et de construire au maximum. L’Olympique de Saint-Quentin, toujours mis en échec par la défense ou le portier de Hienghène, trouve finalement la faille à l’heure de jeu sur coup de pied arrêté. La faute commise de Joseph Athalé, profitant à l’ailier Jessy Cambrone, buteur d’une frappe limpide du pied droit (1-1, 62e).
L'Olympique de Saint-Quentin, légèrement supérieur d’un point de vue technique, demeure encore la plus dangereuse. Sans pour autant concrétiser cette légère domination au tableau d’affichage. Et alors que les deux équipes se dirigeaient tout droit vers la redoutable (et redoutée) séance de tirs au but, le jeune Valentin Viot, entré en cours de match, est venu anéantir le rêve calédonien dans les arrêts de jeu, en propulsant le ballon au fond des filets de la tête (2-1, 92e).
Les dernières secondes de la rencontre n’y changeant rien. Hienghène, comme lors de ses trois premières participations à ce 7e tour de la Coupe de France, est éliminé de la compétition nationale. Ils avaient auparavant buté sur Poissy en 2013 (2-1), Epernay en 2015 (3-2), après avoir mené 2 buts à 0, et Strasbourg Vauban en 2019 (3-1).