Déjà, à la mi-octobre, une trentaine d’internes de Nouvelle-Calédonie s’étaient relayés pour faire grève devant le Centre hospitalier territorial Gaston-Bourret. Depuis le 28 octobre dernier et jusqu’au mardi 1er novembre, ils dénoncent à nouveau la volonté du gouvernement de Métropole de mettre en place une quatrième année d’interne à effectuer obligatoirement dans un milieu rural. Cette mesure figure dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale. "Nous n’acceptons plus d’être exploités, d’être méprisés" expliquent les internes calédoniens dans un communiqué. La mesure prévoit notamment que cette quatrième année se fasse donc avec une rémunération au statut d’interne. Les internes qualifient cela comme un abus de pouvoir et une manœuvre uniquement économique. La mobilisation des internes au CHT ne modifie que très légèrement le fonctionnement des urgences, mais pas des autres services. Le changement de semestre ayant lieu durant cette période, seule une poignée d’internes sont encore présents au CHT.