"Notre histoire démontre que le recours à la violence aboutit toujours à des impasses et demeure l'expression de la faiblesse ou de l'absence d'une volonté réelle de dialogue et de négociation."
C'est dans un communiqué, paru ce mardi 15 novembre, que le comité des Sages a condamné les propos tenus ce week-end par Daniel Goa, réélu à la présidence de l'UC, qui déclarait que "sortir par une décision unilatérale du processus de décolonisation et de l'accord de Nouméa aurait des conséquences irréversibles sur la paix dans ce pays."
Un discours en résonance avec celui de Mathias Chauchat, professeur de droit public à l'Université de Nouvelle-Calédonie (UNC), tenu le 6 octobre dernier, également condamné par le comité sur "le recours aux violences physiques intercommunautaires."
"Si le but est d'imposer une vision politique de l'avenir de la Nouvelle-Calédonie, nous affirmons que la solution ne pourra aboutir que par une négociation libre de toutes pressions et respectueuse de l'opinion de l'ensemble des parties concernées. Celle-ci doit s'inscrire dans un esprit d'ouverture et des concessions sincères et réciproques."
Pour rappel, le Comité des sages a été créé fin 2017 pour accompagner la campagne du premier référendum prévu par l'accord de Nouméa.