Christel Bories, Pdg du groupe Eramet, a échangé, tour à tour ce jeudi matin, avec les cadres de la SLN puis les représentants des syndicats, à Doniambo. La trésorerie ayant fondu, notamment sous le coup d’une hausse très sensible du prix de l’énergie, la Société Le Nickel est au bord de la cessation de paiements. Le couperet pourrait tomber fin janvier. "Le groupe Eramet veut garder la SLN" a assuré, à la sortie de la rencontre, Elvis Macé, porte-parole de l’intersyndicale, la déclaration coupant court à un bruit insistant. Toutefois, "l’inquiétude reste", faute de solution aujourd’hui dévoilée. Les syndicalistes comptent s’entretenir tout prochainement avec l’État – en l’occurrence le ministre Gérald Darmanin en visite – mais aussi les dirigeants de la STCPI (Société territoriale calédonienne de participation industrielle). Et ce, afin d’obtenir une aide, un prêt, ou une prise en charge du coût de l’énergie.
"Il faut trouver des financements à très court terme pour éviter la catastrophe en début d’année, mais aussi des solutions à moyen-long terme pour identifier une alimentation électrique à des coûts compétitifs" a observé Guillaume Verschaeve, directeur général de la SLN, société qui a développé un plan d’actions pour économiser de la trésorerie. "Nous avons besoin de travailler avec tout le monde. Nous avons besoin de trouver des solutions ensemble" a simplement souligné la Pdg d’Eramet, Christel Bories, à l’issue des entretiens. "La situation est tendue. On travaille ".
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