"Les Loyalistes tiennent à apporter tout leur soutien aux employés de la SLN et les assurent de leur entière mobilisation dans les différentes institutions pour agir à la préservation à long terme de l’outil industriel. La fermeture du plus grand employeur de Nouvelle-Calédonie aurait des conséquences économiques et sociales dévastatrices pour l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie. Par conséquent, toutes les forces doivent être dirigées pour donner un avenir à la SLN et à ses employés" écrit ce vendredi matin le groupe piloté par Sonia Backès. "Les Loyalistes souhaitent que l’État considère l’industrie du nickel comme une activité stratégique pour la France mais aussi pour l’Europe dans l’alimentation de la filière européenne des batteries. Un secteur stratégique qui doit être soutenu avec force au même titre que les autres entités nationales. Nous appelons Eramet à jouer pleinement son rôle d’actionnaire majoritaire en participant activement au redressement de la SLN mais aussi à la définition d’une stratégie de long terme, qui a particulièrement manqué ces dernières années" ajoutent les élus Loyalistes.
"Nous appelons également les leaders indépendantistes à prendre conscience de l’urgence de la situation et à sortir du dogme idéologique d’une stratégie nickel qui vise à affaiblir la SLN au motif que pour eux elle ne serait pas une usine pays. Les salariés de Doniambo et leurs familles ne doivent pas être les victimes d’une répression idéologique" souligne le groupe. "Enfin, au regard de la situation de l’ensemble des usines métallurgiques, nous appelons à la constitution urgente des groupes de travail sur le nickel et la souveraineté énergétique afin qu’un plan puisse être défini dans les plus brefs délais. L’évolution institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie constitue le moment pour bâtir une stratégie nickel forte et durable, qui s’inscrit dans une ambition nationale et européenne".