Présidente et cofondatrice de l’association Mouvement prise de conscience de la femme, la jeune calédonienne originaire de Riverstar, à Rivière-Salée, a grandi dans la violence. Abusée sexuellement par son beau-père, elle connaît plus tard le cauchemar des violences conjugales. À vingt ans, Nathanaëlle découvre le métier d’agent de prévention en santé sexuelle et décide de s’y former. C’est alors que débutent pour elle un apprentissage et une analyse des différentes formes de violences et de leurs mécanismes.
Des connaissances et une nouvelle appréhension des relations humaines qui lui permettent de s’extraire d’une vie " de violences, de tabous et de non-dits ". Désormais, la militante décide de raconter son histoire avec un objectif : encourager les femmes victimes de violences à parler à leur tour et à sortir d’un système d’emprise.