Les Anglais terminent en tête du groupe, avec sept points, après deux victoires, contre les Iraniens et les Gallois, et un match nul, contre les Américains. Les États-Unis, eux, comptent cinq points, et sont également invaincus, avec une victoire et deux matchs nuls, contre les Anglais et les Gallois.
En 8e de finale, les Anglais affronteront le Sénégal, 2e du groupe A, lundi matin, alors que les Américains rencontreront dimanche matin les Pays-Bas, qui ont dominé ce même groupe A.
Dans le stade al-Thumama, la rencontre États-Unis – Iran promettait de revêtir un enjeu hautement politique puisque les deux pays n’entretiennent pas de relations diplomatiques et que l’Iran connaît un mouvement de contestation inédit réprimé dans le sang par Téhéran.
Sur le plan sportif, l’enjeu était également capital puisqu’il offrait une qualification au vainqueur pour les matches à élimination directe et une élimination pour le vaincu.
Et ce sont les Américains qui ont pris le dessus avec un but de Pulisic, à la 38e minute, et leur revanche après la défaite lors du Mondial 98. Malgré une énorme pression en fin de match et notamment lors de plus de neuf minutes de temps additionnel, les Iraniens sont restés muets.
Juste avant la rencontre, le couple Biden avait même tweeté son soutien aux joueurs américains : "Nous croyons que nous allons gagner".
Comme ils l’avaient fait lors du deuxième match, les joueurs iraniens ont entonné sans enthousiasme leur hymne national avant la rencontre. Contre l’Angleterre, pour leur entrée en lice dans le tournoi, ils avaient choisi de ne pas chanter leur hymne, ce qui avait été perçu comme un signe de soutien aux victimes des manifestations durement réprimées dans leur pays.
Dans l’autre match, les Anglais ont accéléré après une première période soporifique et fait la différence grâce à leurs attaquants Marcus Rashford deux fois (50e, 68e) et Phil Foden (51e) face à des Gallois décevants, à l’image de leur star Gareth Bale, remplacé à la mi-temps.