
" On arrive au bout de l’exercice, a déploré Philippe Blaise, vice-président de la province. Malgré tous les efforts, nous n’avons plus de marge de manœuvre. Celle-ci dépend essentiellement des dotations du gouvernement. Les services ont dû faire des choix. "
Si l’investissement reste conséquent et que de grands chantiers sont déjà prévus dans le budget, une baisse drastique des dotations à l’enseignement privé a été validée (-700 millions de francs). "La province met encore 280 millions alors que ce n’est pas sa compétence, a tenu à rappeler dans le débat la présidente, Sonia Backès. Cette répartition a été validée par l’ensemble des collectivités, dont le gouvernement, au GTPE ".
L’inquiétude est tout de même de mise. " On sait à présent que le gouvernement ne pourra voter son budget avant la fin de l’année, a déploré Philippe Michel. Comment imaginez-vous que la rentrée scolaire puisse se dérouler ? "
" Nous avons effectivement appris que le gouvernement n’allait pas voter son budget avant la fin de l’année et nous allons devoir nous montrer vigilants sur cette situation, a répondu la présidente de la province Sud. Mais vous savez qu’on reçoit régulièrement des associations qui n’ont pas les subventions du gouvernement et qui viennent nous voir. Il y a eu le Musée maritime, la Foire de Bourail l’année dernière. Ce n’est pas possible… La province Sud ne peut pas être la ceinture et les bretelles de toutes les collectivités. "
La clé de répartition, figeant à 50 % le retour de recettes fiscales du pays pour la province Sud alors que celle-ci en génère 95 %, a été débattue durant la matinée.
Plus d’informations à venir.